Novembre 2005, dans les cités populaires, une jeunesse se révolte. Colère passagère ou expression d’un profond malaise qui révèle les tares de la société dans son ensemble ?
Après le dénigrement, la répression et les polémiques médiatiques, des chercheurs et des acteurs de la vie locale et associative cherchent à comprendre le sens de ce mouvement.
La création de "classes dangereuses", la criminalisation des classes populaires, le mépris du patrimoine des banlieues, la violence sociale, induite par le néolibéralisme ou encore la persistance d’un post-colonialisme à la française... autant de pistes à explorer d’urgence pour pouvoir entendre la jeunesse révoltée et construire avec elle avant que ne reprenne l’incendie.
Table des matières
Introduction
Par Clémentine Autain
Chapitre premier. La "racaille" et les "vrais jeunes". Critique d’une vision binaire du monde des cités
Par Stéphane Beaud et Michel Pialoux (ce texte est initialement paru dans liens socio)
Chapitre 2. Bienvenue au 21e siècle
Par Alain Bertho
Chapitre 3. Un autre monde est nécessaire
Par Patrick Braouezec
Chapitre 4. Les incendiaires
Par Paul Chemetov
Chapitre 5. Le retour à l’ordre, et après ?
Par François Dubet
Chapitre 6. Violences et politiques
Par Jean-Pierre Dubois
Chapitre 7. Soulèvement populaire dans les banlieues et idéologie sécuritaire
Par Gustave Massiah
Chapitre 8. Il faut changer la façon de "faire la police" dans les "quarties sensibles"
Par Laurent Mucchielli
Chapitre 9. Le "nous" manquant
Par Jean Louis Sagot-Duvauroux
Chapitre 10. Mortels contrôles d’identité
Par Evelyne Sire-Marin
Chapitre 11. "Seule une mémoire vivante tient l’homme en état de parole"
Par Christiane Taubira
Chapitre 12. La culture comme alternative à la politique sécuritaire
Par Sylvie Vassalo