Accueil |  Présentation  | Qui sommes-nous ?  | Charte éditoriale  | Nous contacter  | Partenaires  | Amis  | Plan du site  | Proposer un contenu

Suivre Liens socio

Mail Twitter RSS

Votre Liens socio

Liens Socio ?
C'est le portail d'information des sciences sociales francophones... Abonnez-vous !


Enregistrer les morts, identifier les surmortalités. Une comparaison Angleterre, États-Unis et France

Sous la direction de Richard C.Keller, Robert Dingwall et Carine Vassy (Presses de l’EHESP, 2010)

publié le mercredi 26 janvier 2011

Domaine : Sociologie

      {mini}

La canicule de 2003, qui a tué 15 000 personnes en France sans que cette surmortalité ait été identifiée rapidement, a suscité des interrogations sur la capacité des pouvoirs publics à dénombrer les morts avec exactitude, à détecter les crises sanitaires et à prévenir l’apparition de drames semblables.

Comment enregistre-t-on les morts ? Quelles sont les informations que l’on cherche ainsi à obtenir et dans quels buts ?

Pour répondre à ces questions, qui se posent dans tous les pays industrialisés, quatre sociologues et un historien se sont intéressés aux modalités d’enregistrement de la morta¬lité en Angleterre, aux États-Unis et en France. Leur étude montre que ces modalités reflètent des choix de société, plus ou moins anciens, qui diffèrent d’un pays à l’autre. Pourquoi les Français sont-ils obsédés par la confidentialité des causes de la mort ? Pourquoi les Anglais pratiquent-ils vingt fois plus d’autopsies qu’en France ? Comment les Américains inscrivent-ils l’enregistrement des morts dans la lutte contre le terrorisme ?

En principe, les trois pays produisent des données de mortalité similaires, susceptibles de faire l’objet de comparaisons internationales. En pratique, les modes de construction de l’information sont très variables, et les préoccupations de santé publique sont loin d’être prioritaires.

Les auteurs

- Carine Vassy est maître de conférences en sociologie à l’université Paris 13, et membre de l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (CNRS-Inserm-EHESS).

- Richard C. Keller est professeur associé d’histoire médicale et de bioéthique à l’université de Wisconsin-Madison, États-Unis. Robert Dingwall est consultant indépendant et professeur de sociologie à Nottingham Trent University, Angleterre.

Avec la contribution de : Nick Wright, Anne Murcott.

Note de la rédaction

À lire aussi dans la rubrique "Lectures"

Une réponse de José Luis Moreno Pestaña au compte rendu de Pierre-Alexis Tchernoivanoff
Un ouvrage de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot (Payot & Rivages, Coll " Essais Payot", 2009)
Une réédition de l’ouvrage de Katharine Macdonogh (Payot & Rivages, Coll "Petite Bibliothèque Payot", 2011)

Partenaires

Mentions légales

© Liens Socio 2001-2011 - Mentions légales - Réalisé avec Spip.

Accueil |  Présentation  | Qui sommes-nous ?  | Charte éditoriale  | Nous contacter  | Partenaires  | Amis  | Plan du site  | Proposer un contenu