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Georges Palante et la génération honnie

Hors série de la revue "Le Grognard" (juin 2009, 94 p.)

publié le mardi 28 juillet 2009

Domaine : Philosophie

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Le 16 mai 1913, Georges Palante décide de consacrer sa chronique philosophique du Mercure de France à ce qu’il nomme, pour l’occasion, « la génération honnie ». Cette génération, comme il l’explique, c’est la sienne : « Hélas ! c’est ma génération ; c’est la nôtre, ô mes pauvres contemporains qui nous essayions à philosopher vers les années 1880. »
Et cette génération, à la veille de la première guerre mondiale, n’a pas bonne presse, comme il le reconnaît volontiers : « génération névrosée, décadente, en proie au mal de l’analyse, à l’opium déterministe, à la narcose pessimiste, au dilettantisme vieillot, à l’immoralisme éhonté ! J’arrête là la liste des gentillesses dont on nous gratifie. » Une génération, qui a su rendre hommage à certaines grandes figures intellectuelles du siècle précédant comme Théodule Ribot, Emile Tardieu ou Charles Renouvier.
Palante pressent très bien, à cette époque, que « la roue a tourné » et que le temps des « incorrigibles spectaculaires » est révolu. Place aux jeunes, ou plus exactement à « cette génération toute neuve qui ne parle que d’agir, de créer, de faire de grandes choses » et qui se caractérise par « cet enthousiasme pour l’action, pour les convictions fortes et salutaires, pour la restauration de l’ordre, de la discipline intellectuelle et morale ». Quelques paragraphes plus loin, il conclut : « les hommes d’action sont les maîtres de l’heure ».
C’est à quelques uns des illustres oubliés de cette génération honnie que nous avons essayé de redonner un peu de vie dans ce Hors Série : Frédéric Paulhan, Ludovic Dugas, Louis Estève, Emile Tardieu, Jules de Gaultier et Louis Prat.

SOMMAIRE

- AVANT PROPOS : Stéphane Beau - Goulven Le Brech

- GEORGES PALANTE, UN PRECURSEUR OUBLIE DE LA SOCIOLOGIE DE L’INDIVIDU : Stéphane Beau

- FREDERIC PAULHAN, LA MORALE DE L’IRONIE : Bernard Baillaud - Jacqueline Paulhan

- LUDOVIC DUGAS, JEAN-JACQUES ROUSSEAU ET LA TIMIDITÉ, DÉSACCORD ENTRE LE COEUR ET L’ESPRIT : Présentation Goulven Le Brech

- LOUIS ESTEVE, L’ART DE RESTER SOI-MEME : Colette Dalle

- EMILE TARDIEU, LA DECOUVERTE D’UN LIVRE INAUGURAL : L’ENNUI, ETUDE PSYCHOLOGIQUE : Horia Patrasco

- JULES DE GAULTIER, LETTRES A BENJAMIN DE CASSERES :
Sélectionnées et présentées par Mitchell Abidor

- LOUIS PRAT, LE SAGE DES PYRENÉES ORIENTALES : Goulven Le Brech

- ACTUALITE DE GEORGES PALANTE

Les coordinateurs

Stéphane Beau est à l’origine de l’édition des Chroniques complètes de Georges Palante (Coda) et de la réédition des principaux livres de Jules de Gaultier (éditions du Sandre). Il anime la revue trimestrielle Le Grognard depuis mars 2007.

Goulven Le Brech est l’auteur d’un essai sur Jules Lequier (La Part Commune) et il est membre du comité de rédaction de la revue Le Grognard.

Note de la rédaction
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