Le projet théorique et emprique de cet ouvrage collectif est de construire une analyse des mobilisations qui tienne compte des multiples rapports inégalitaires entre majoritaires et minoritaires et de l’imbrication de ces rapports de domination.
Sommaire
Introduction :
Lionel Arnaud, Sylvie Ollitrault, Sophie Rétif, Valérie Sala Pala
Chapitre préliminaire. Quand la sociologie de l’action collective rencontre les identités. Etat des lieux et perspectives :
Lilian Mathieu
Première partie. Classe, ethnicité, genre... : les mobilisations de minoritaires face à l’imbrication des rapports de domination
Qui a peur des féministes roms ? Rapports de hiérarchisation et d’identification au sein d’un objet de recherche émergent...Claire Cossée
L’engagement en faveur de l’émancipation des « femmes de l’immigration » dans les associations d’action sociale. Frontières interethniques et de genre..............................Marion Manier
A qui appartiennent les femmes ? L’« arraisonnement des femmes » par les mouvements sociaux mixtes et leur possible autonomisation : une analyse féministe...........................Jules Falquet
Deuxième partie. Contextes nationaux et conditions de possibilité des mobilisations de minoritaires
Gérer les fragmentations identitaires dans les mobilisations de Turquie..........Elise Massicard
Mobilisation des « minorités visibles » en France et en Allemagne : la politisation du statut de « victimes de discriminations raciales » dans des luttes de reconnaissance...Soline Laplanche-Servigne
Troisième partie. Dynamiques de fragmentation et de recomposition des mobilisations en contexte transnational
Rapports de domination, identité collective et « nationalisme à distance » dans la Fédération des associations tamoules de France..............
Gaëlle Dequirez
Les significations du référent national d’origine dans les mobilisations d’immigrés. L’exemple des Marocains en France............................
Antoine Dumont
Les auteurs
Lionel Arnaud est maître de conférences en sociologie au Centre de recherches sur l’action politique en Europe (CRAPE), Université Rennes 1.
Claire Cossée est docteure en sociologie, chercheure Minoritymedia à l’Université de Poitiers et chercheure au sein de l’équipe Genre Travail Mobilités du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA-GTM, UMR CNRS 7217).
Gaëlle Dequirez est doctorante et ATER en science politique au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS, Université Lille 2).
Antoine Dumont est docteur en géographie et membre de Migrinter, Université de Poitiers.
Jules Falquet est maîtresse de conférences en sociologie, membre du Centre pour l’enseignement, la documentation et la recherche en études féministes (CEDREF) et du Centre de sociologie des pratiques et des représentations politiques (CSPRP), Université Paris Diderot.
Soline Laplanche-Servigne est doctorante en science politique à l’IEP de Paris/CEVIPOF.
Marion Manier est doctorante en sociologie, allocataire de la Région PACA, au sein de l’Unité de recherche Migrations et société (URMIS), Université de Nice-Sophia Antipolis.
Elise Massicard est chargée de recherche CNRS/Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris.
Lilian Mathieu est chargé de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CRPS)/Paris 1.
Sylvie Ollitrault est chargée de recherche CNRS, CRAPE, IEP de Rennes.
Sophie Rétif est doctorante en science politique, CRAPE, IEP de Rennes / CES, Université de Coimbra.
Valérie Sala Pala est maîtresse de conférences en science politique au Centre de recherches sur l’administration publique de Saint-Etienne (CERAPSE), Université Jean Monnet de Saint-Etienne.