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Le mythe de l’identité nationale

Un ouvrage de Régis Meyran (Berg International, 2009)

publié le dimanche 31 mai 2009

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Qu’est-ce qu’un « Français » ? Au-delà de détenir la nationalité française existe une croyance, très largement répandue et mythique de l’identité nationale. Le « vrai » Français, « de souche », serait un « Gaulois » de race blanche dont les traditions, ancrées dans un « terroir », se perdraient dans la nuit des temps.
C’est dans le domaine de l’anthropologie, ou dans ses marges, entre 1870 et 1945, que se sont élaborées les théories les plus sophistiquées de l’identité nationale. D’un côté, l’anthropologie physique, cherchant à mesurer et à classer les individus, n’a pas su éviter de se poser la question de la « pureté » de la « race française ». De l’autre, les études de folklore, visant à recueillir les survivances de traditions paysannes ou artisanales en déclin, ont exclu de fait l’étude des traditions de bon nombre de Français qui n’étaient pas « de souche ». Une conception figée de l’identité nationale atteignit son paroxysme avec l’Occupation et le Régime de Vichy, mais on la trouve jusque chez les anthropologues antiracistes de l’entre-deux-guerres et les folkloristes du Front populaire.
L’auteur retrace la genèse du récit mythique qui a imprégné la communauté scientifique française. Par un curieux effet d’inertie, ce mythe, aujourd’hui abandonné par les anthropologues qui ont fait depuis un demi-siècle leur autocritique, est toujours présent dans le sens commun et dans la sphère médiatico-politique.

Régis Meyran est docteur de l’Ehess, chercheur affilié au Lahic/Iiac. Il est l’auteur de travaux traitant d’histoire de l’anthropologie, dans des revues scientifiques (L’Homme, Gradhiva) et des magazines de vulgarisation (Sciences humaines, Pour la science). Il a coordonné : « Usages publics de l’histoire », n° de la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps, 85, 2007 ; et (avec Jacqueline Christophe et Denis-Michel Boëll), Du folklore à l’ethnologie, 1936-1945, Paris, MSH, 2009.

1re partie. Race et identité nationale.

Chapitre 1. Mesure de l’homme et lutte des races à la Société d’anthropologie.
Chapitre 2. Vers une norme raciale. Les ambiguïtés de l’antiracisme chez les ethnologues de l’entre-deux-guerres.
Chapitre 3. Les vertus de la race française. Anthropologie et utopie raciale en France occupée.

2e partie. Tradition et identité nationale.

Chapitre 1. Traditions, pays et races locales. Retour sur les débuts du folklorisme.
Chapitre 2. Identité nationale ou lutte des classes ? Les folkloristes dans l’entre-deux-guerres.
Chapitre 3. La paysannerie française, entre race et tradition. Les folkloristes sous Vichy.

Conclusion : Disparition et retours de la question raciale.

Note de la rédaction
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