« Je soutiendrai la thèse que Molière est libertin ... et je donnerai un sens précis et limité à ce terme : j’entendrai par là que Molière refuse la foi chrétienne, qu’il dénonce l’imposture dévote et qu’il propose une philosophie cohérente, un système de valeurs non seulement étranger au christianisme mais radicalement opposé à la doctrine de la Chute et de la rédemption. J’irai même jusqu’à soutenir que cette philosophie antichrétienne, fondée sur un système cohérent de principes et de valeurs constitue le véritable libertinage aux yeux de Molière ».
( Extrait de l’Avant-propos de l’ouvrage Molière dramaturge libertin d’Antony McKenna, paru chez Champion Classiques - Essais 2005)
Molière et la libre pensée au XVIIe siècle
Conférence d’Antony McKenna, Lyon, mercredi 23 mai 2007, 17h
publié le lundi 30 avril 2007
Domaine :
Littérature
Sujets :
Littérature