Il ne sera doute pas très différent de celui des siècles antérieurs, du moins lorsque Mme de Genlis écrivait à la fin du 18e siècle : « L’attention [des enfants] ne se commande point ; c’est la curiosité qui la donne, c’est le goût qui la fixe. »
La curiosité n’est pas un attribut automatique de l’élève : il en manque souvent et elle se cultive, au sens où elle est promesse de culture. Enseigner les sciences, c’est l’éduquer et donner ainsi le désir d’entrevoir en elles l’un des plus beaux panoramas de la culture universelle.
Le goût lui aussi s’éduque. Enseigner la science, c’est apprendre à aimer la beauté des lois de la nature, invitation à l’admiration et, par là-même, à l’humilité [1].
Tout cela implique une ouverture résolue de chaque discipline vers les voisines en sorte que la science apparaisse à l’élève pour ce qu’elle est : une, belle, et jamais achevée.
Intervenant :
Yves Quéré, professeur honoraire à l’École Polytechnique, membre de l’Académie des sciences
Animations de 17 à 18 h 15 :
Le photocopieur, un concentré de physique et La collection des instruments de physique du lycée Ampère