Il n’y a pas un racisme,
mais des racismes. Ancien et toujours actuel, ils ne cessent de s’actualiser.
Parce que certains tabous ont sauté, le racisme s’autorise même à revêtir les
figures du bien-pensant et de la nécessité.
La
gestion des places et des espaces - du scolaire aux espaces dits publics -
obéit à des règles racialisantes ; ce processus de catégorisation tendant
à légitimer une dynamique dangereuse.
Les
tensions communautaires, les modalités de gestion politique du racisme
« classique » ne doivent pas masquer que la diffusion de la pensée
racialisante est plus profonde, plus rampante, plus ambivalente.
Ici, quelques tentatives
pour démonter ces processus de « racialisations », pour déshabiller
un racisme parfois « normalisé » tant ses formes sont ordinaires,
tant le racisme peut paraître finalement banal.