Rina Sherman a commencé à faire du cinéma en Afrique du Sud lors des dernières années de l’apartheid.
Dans un rapport direct avec les personnes filmées, en cherchant une image plastique et en laissant une place importante à l’improvisation, Rina Sherman poursuit une continuité discrète entre les moments puissants et la vie de tous les jours. Qu’elle filme en milieu urbain ou rural, elle tisse des liens intimes avec ses personnages, serre ses plans sur la parole et les corps en mouvement et accorde aux personnes filmées la liberté d’être qui ils sont. Rina Sherman nous présente ici deux facettes de son regard : "La vie en ville" et "Les années Ovahimba".’
1 - La vie en ville
Depuis ses débuts dans le cinéma, Rina Sherman porte un vif intérêt pour le milieu urbain. Fascinée par la façon dont les êtres humains vivent en ville, caméra à l’épaule, elle suit leur évolution dans des cités un peu partout dans le monde, des faubourgs de Johannesburg aux banlieues parisiennes.
Au fil des films, elle développe une expression intimiste, toujours près des personnes filmées, mais tout en laissant une place à l’improvisation et à la performance.
2 - Les années Ovahimba
La Collection du projet « Les années Ovahimba » contient l’ensemble de la collecte de données recueillies depuis de nombreuses années par Rina Sherman sur les Ovahimba et les populations apparentées de la Région Kunene, du Nord-ouest de la Namibie et des provinces de Cunene et de Namib, dans le Sud-ouest de l’Angola.
Samedi 19 novembre 2011 à partir de 14h
Les séances auront lieu en présence de la réalisatrice Rina Sherman.
Salle de cinéma
Musée du quai Branly
37 quai Branly
218 rue de l’Université
75007 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements
01 56 61 70 00
csh@quaibranly.fr
Programme complet : http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/cinema/le-mois-du-film-documentaire-edition-2011.html