La question de la souffrance occupe une place centrale dans les débats d’aujourd’hui. De la souffrance des habitants des banlieues à celle des personnes âgées en passant par les thèmes de l’individu dépressif , du harcèlement , de l’exclusion , une plainte exsude de toutes les fibres du social. Si cette question s’avère décisive , c’est parce que l’individu est condamné à vivre dans un monde dépourvu de fondements solides et stables.
Le monde d’aujourd’hui est un monde fluide . L’absence de point fixe rend particulièrement problématique la construction de la confiance en l’autre , ou du vivre ensemble. L’auteur relie la souffrance à la précarisation du lien social caractéristique d’un contexte de fluidité et de valorisation de la réalisation de soi.