Les riches peuvent-ils échapper aux désastres écologiques dont ils sont les premiers contributeurs ? Les pauvres sont-ils condamnés à dégrader l’environnement ? À la différence des dossiers classiques sur les inégalités, celui-ci aborde deux problèmes nouveaux. Le premier est la cosmopolitisation des sociétés ; nos modes de vie sont transnationaux, et les critères de l’égalité, qui étaient traditionnellement déterminés, sont remis en question. Le second est l’évolution de la définition de la richesse. Les deux points convergent finalement vers la question du lien social. L’écologie politique a élaboré une théorie convaincante de protection de la nature, mais elle a échoué à fournir une théorie du lien social. Inversement le marxisme et le libéralisme ont fourni des théories du lien social, assises sur l’exploitation de la nature. Comment dépasser cette dichotomie ?

Un climat d’injustice. Crise et inégalités écologiques
Un numéro de la revue Mouvements (n°60, octobre 2009)
publié le jeudi 5 novembre 2009
Domaine :
Sociologie
Sujets :
Inégalités
,
Environnement