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Une mairie dans la France coloniale. Kone, Nouvelle-Calédonie (1853-1977)

Un ouvrage de Benoît Trepied (Karthala, Coll "Recherches internationales", 2010)

publié le mercredi 3 novembre 2010

Domaine : Histoire

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En 1946, l’extension de la citoyenneté française aux « sujets indigènes » a profondément bouleversé ce qu’on appelait alors la « France coloniale ». En Nouvelle-Calédonie, un nouveau parti a dès lors occupé le devant de la scène politique des années 1950 à 1970 : l’Union calédonienne. Celle-ci réunissait, selon le vocabulaire de l’époque, « autochtones » et « Européens ». Cette séquence historique apparaît à bien des égards énigmatique. Comment en effet comprendre le triomphe politique d’un parti dont la devise officielle, « deux couleurs, un seul peuple », était apparemment aveugle aux inégalités héritées de l’époque coloniale, moins de dix ans après la fin du régime de l’indigénat ? L’auteur tente de répondre à cette question à partir d’une enquête ethnographique et micro-historique approfondie dans la commune de Koné (Nord-Ouest). Se consacrant à l’étude des acteurs locaux, des conflits et des enjeux municipaux, il décrypte l’Union calédonienne « au ras du sol ». C’est en jouant subtilement de toutes les nuances et ambiguïtés d’un tissu social façonné à la croisée de la civilisation kanak et de la colonisation que l’Union calédonienne est parvenue, à Koné, à nouer une alliance inédite entre ouvriers blancs, tribus kanak et autres outsiders coloniaux.

Cet essai de micro-histoire représente une contribution majeure à une compréhension renouvelée de l’économie politique et morale des « situations coloniales ». Il enrichit ainsi le débat qui fait actuellement rage à propos des études postcoloniales. Et il sort de l’oubli une page cruciale de l’histoire du Pacifique Sud.

Note de la rédaction

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