En plein chantier politique sur la dépendance, la vieillesse est encore perçue sous le prisme des déficits : incapacité, coût, perte d’autonomie…
Pourtant sur le terrain, entre prescriptions politiques ambitieuses et prise en compte de la parole et des attentes d’adultes citoyens très âgés et de leurs aidants, se crée une autre dynamique de l’aide, du service, du souci de l’autre, de l’attention réciproque.
Les travailleurs sociaux, dans leur métier comme dans leur formation, doivent intégrer ces nouvelles perspectives, où imaginaire et créativité tentent de réinventer des pratiques de gérontologies.
En France et au Québec, zoom sur des discours humanistes et des pratiques volontaristes. Mais peut-on, pourra-t-on, malgré tout, vieillir vraiment vieux, mieux ?
Sommaire du dossier :
1/ Bousculer les représentations :
La vieillesse, d’abord une question sociale ? / Médias et âges de la vie. (Brève exploration de la figure du « senior ») / Politique territoriale de la vieillesse. (L’exemple du Clic du Diois (Drôme))
2/ Développer la créativité :
Innover pour accompagner les aidants informels (L’exemple d’une recherche-action en Languedoc-Roussillon) / Quelles places des aidants familiaux ? (Quand la personne âgée est déplacée en institution) / Ré-enchanter les âges vieux. (Dr Clown au Québec)
3/ Former et transformer : des enjeux pour la formation :
Une éthique pour l’autonomie (Travail social et empowerment au Québec) / Approches gérontologiques en formation d’ES ? (Une expérience à l’Irts Bretagne) / En formation d’AMP (De la reconnaissance à l’accompagnement)
4/ Ailleurs :
Vieillesse de l’autre et de l’immigré / Lili, ancienne prostituée (Témoignage)